Maître de la sagesse, donateur de l'intelligence, toi qui punis les insensés et qui défends les humbles, confirme mon coeur dans l'intelligence, ô Seigneur; accorde-moi une parole paternelle, car cela n'empêche pas mes lèvres de crier vers toi : «Gracieux Seigneur, aie pitié de celui qui est tombé.» Le Seigneur est mon espérance, le Christ est mon refuge, le saint Esprit est mon abri. Mon espérance et mon abri, ne me rejette pas, très sainte [Trinité]. Car je t'ai pour aide dans le chagrin, dans la maladie, dans tous les maux, et je te célèbre, ô glorifiée. Comprenez et sachez que je suis Dieu, qui sonde les coeurs, connais les pensées, dévoile les actions, juge les orphelins, les pauvres et les humbles. Incline-toi, ô mon âme, médite les actions que tu as faites, apporte-les devant tes yeux et fais couler les gouttes de tes larmes, confesse ouvertement tes actions et toutes tes pensées au Christ et purifie-toi.
Saint André père bienheureux, pasteur du Christ, ne cesse pas de prier pour nous qui t'honorons afin que nous mettions de côté toutes colères, tous chagrins, les souillures, les péchés et les misères, honorant fidèlement ta mémoire. Protège, ô Vierge, mère pure, ta ville [de Kiev] qui règne par toi, afin que nous nous fortifiions en toi, que nous espérions en toi, que nous surmontions tous les obstacles, que nous terrassions nos adversaires et que nous soyons obéissants [au Seigneur]. O glorieuse mère de Dieu qui as engendré le très saint Verbe de tous les saints, revois notre offrande et protège de tout danger, de tout tourment à venir ceux qui t'implorent. Nous te prions, nous, tes serviteurs, et nous plions devant toi les genoux de notre coeur. Incline ton oreille, ô pure, et sauve-nous dans les soucis où nous sommes plonges et préserve des ravages ennemis ta ville, ô Mère de Dieu. Protège, Seigneur, ton héritage, ne tiens pas compte de nos péchés, aie pitié de nous qui te prions, toi qui par pitié pour la terre est né sans oeuvre de l'homme, et as daigné te revêtir de l'humanité. Épargne-moi, Seigneur, engendre-toi et conserve celle qui t'a enfanté pure après l'enfantement, et quand tu siégeras pour juger mes oeuvres, Dieu impeccable et sans tâche [juge-moi] comme un Dieu qui aime les hommes. Vierge très pure qui n'as point connu le mariage, aimée de Dieu, toi qui diriges les fidèles, sauve-moi quand je péris et que je crie vers ton fils. Aie pitié de moi, Seigneur, aie pitié; quand tu me jugeras, ne me condamne pas aux flammes et ne m'accuse pas dans ta colère. C'est la prière que t'adresse la Vierge pure qui t'a enfanté, ô Christ, la foule des anges et le choeur des martyrs. Par Jésus Christ notre Seigneur auquel appartient l'honneur, et la gloire par le Père, le Fils et le saint Esprit, toujours, maintenant et dans tous les siècles à venir.