REVUE DE LA JEUNESSE CHRÉTIENNE

VIENS SEIGNEUR JÉSUS (AP 22,20)

NUMÉRO 6

JANVIER 2000
SOMMAIRE

NOUVELLES

COURRIER

Histoire de Rebecca

Je meurs à minuit

 


NOUVELLES

Depuis le départ chez AOL de notre site de jeunesse chrétienne, un laps de temps est passé et nous n'avons pas encore retrouvé le cour normal. C'est vrai, c'était toujours un peu laborieux pour moi à cause de la passivité de ceux qui sont concerné et de l'agressivité de ceux qui n'en veulent rien savoir. Mais essayons de continuer malgré les difficultés, la force du Seigneur se manifestera dans notre faiblesse, comme dit l'apôtre Paul.

En plus de cela il y a aussi mes problèmes personnelles, manque de temps, fatigue, voyages etc.

La revue est un peu maigre mais mieux que rien.

vôtre hiéromoine Cassien

COURRIER

Cher Père Cassien,

Faut-il vraiment savoir quelque chose de plus que cela ?

Je suis un homme et je m'en glorifie, car c'est Dieu qui m'a fait humain.

Je crois en Dieu et le Christ son fils.

La loi je la connais, je la trouve juste et vrai, mais je suis incapable de la mettre totalement en pratique. Je n'ai pas la force. Même si je le voulais, je serais incapable de ne pas croire en Dieu. En attendant, je vis par cette promesse dans laquelle je crois : Dieu est miséricordieux, et Jésus est mort pour mes fautes. Je pèche tous les jours bien que connaissant la loi. Est-ce que je le fait exprès ? Non. Je me repens et j'ai honte de mes fautes, mais je ne saurais avoir honte de ma faiblesse. Ma faiblesse fait toute la force de Dieu. Celui qui sait qu'il est faible peut-il s'élever ? Celui qui se sait pécheur peut-il se prendre pour un Saint ? Le fils est celui qui sait qu'il n'est que le fils. Je ne veux pas être un Saint, ni un illuminé, je veux Dieu pour Père. Aurais-je honte de dire "je veux" ? Nullement, c'est Dieu qui a mis ma soif d'Amour dans mon coeur. Mon exigence dépasserait-elle la capacité divine ? Non, ce que je demande est la pointe de l'Iceberg car quoi que je puisse imaginer dans ma tête d'enfant, Dieu débordera de toute part.

Je me reconnais une seule qualité, celle d'être miséricordieux, car je ne condamne personne. Pour moi tous sont sauvé, sans exception. Ce n'est pas moi qui me suis donné cette qualité, je n'ai fait aucun effort pour l'avoir.

C'est la vie qui me l'a donnée. Étant pécheur et le sachant, blâmerais-je les autres ? Car qui comprend et pardonne le plus vite un pécheur qu'un autre pécheur récidiviste qui se sait lui même pardonné ? Dieu me pardonne, qui m'enlèvera son pardon ?

Ceux que nous croyons comme définitivement perdus et qui se croient eux-mêmes perdu seront les serviteurs qui glorifieront le plus l'Éternel, car pour remettre un péché mortel, seul l'Amour infini de Dieu peut y parvenir. Ainsi, les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers.

Seul un imbécile dira : "alors il faut que je pèche pour être aimé de Dieu." Si donc moi, pécheur, je pardonne à tous ceux qui m'ont fait du mal et que je ne vois personne qui ne soit pas sauvé, mon Dieu sera-t-il moins miséricordieux que moi ? Serais-je plus miséricordieux que Dieu ? "Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs"

Oui, Seigneur, j'entends ton appel et je lutte tous les jours. Tu m'as pardonné et je glorifie ton Nom. Plus je suis faible, plus la puissance de ton pardon me dépasse. La où mes fautes ont abondé, ton pardon a surabondé, et quand je pèche encore par faiblesse, tu me pardonnes encore en redoublant d'amour et de patience. 7 fois ? non, 77 fois. O Seigneur, pourtant je n'ai absolument rien fait qui vaille tant d'Amour. Je n'ai rien fait d'autre que de croire dans ta miséricorde. Et tu m'as aimé avant même que je ne croie dans ta miséricorde. Qui peut croire une chose aussi merveilleuse ? le savant ? le sage ? l'érudit ? le mathématicien ? L'enfant ! seul un enfant peu croire une chose pareille.

Oui Seigneur, je veux être ton fils d'adoption par mon sauveur Jésus Christ qui a lavé mon âme de toute souillure, et même si mon corps est cette truie qui retourne dans la fange, mon âme est entre tes mains. Qui te la reprendra ? Ceux qui ne savent pas ce que veut dire : "soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux" ?

Gloire à l'Éternel, mon Dieu, dont je suis avec l'humanité toute entière le fils d'adoption, et qu'ils bénissent et se souvienne de sa miséricorde infinie pour mes frères qui ne l'ont pas connu ou n'ont pas voulu le connaître, parce qu'ils sont né sous d'autres cieux, avec d'autres religions que celle de l'Amour.

Fraternellement.

Valentin


Je connais un sculpteur qui aime les visages. Il y en a des centaines dans son atelier. Mais aucun n'est d'une perfection lisse. Nul qui ne soit sans blessure. Car, dit-il, ce qui donne de la beauté à un visage, c'est la marque de la vie. Et la marque de la vie, c'est la blessure. Tous nos visages en portent les stigmates. C'est ce qui en fait la figure de vivants.

Nul ne grandit, ne devint homme ou femme sans avoir été altéré,

sans avoir été abîmé par l'épreuve de la vie.

Il ne sait rien de la vie celui qui n'a jamais approché la mort.

Que sait du salut celui qui n'a jamais fait l'expérience qu'il pouvait tuer ?

Seul celui qui a pleuré sait l'éclat du rire.

Que sait de la beauté du jour celui qui n'a jamais connu la nuit ?

Douce l'aurore quand l'obscurité longtemps s'est prolongée.

Que sait de l'amour celui qui n'a jamais hurlé sa solitude à l'infini des silences?

Et que sait de Dieu celui qui n'a jamais crié sa révolte et exprimé son doute ?

Il est des blessures qui ouvrent et font grandir aux limites de la vie.

Sezny Roudaut

Une sorte de mort que nous avons tous à affronter un jour est l'expérience du rejet. Rejet, par exemple, lorsque nous postulons pour un emploi - combien de jeunes en fin de scolarité ou d'universitaires diplômés doivent aujourd'hui passer par cette forme particulière de mort ! Rejet aussi dans l'amour. Quelque chose meurt effectivement en nous lorsque nous découvrons que notre amour reste sans réponse, et que quelqu'un d'autre est préféré à notre place. Et pourtant, même cette mort peut être source de vie nouvelle. Pour de nombreux jeunes, I'échec amoureux est précisément le début de la maturation, leur initiation à la vie d'adulte. Le deuil, la perte d'un être aimé implique également une mort dans le coeur de celui qui reste. Nous avons l'impression qu'une part de nous-mêmes n'est plus, que nous avons été amputés d'un membre. Le deuil, pourtant, lorsqu'il est affronté et accepté intérieurement, rend chacun de nous plus authentiquement vivant qu'auparavant.

Kalliste Ware

 

Histoire de Rebecca

racontée par R.Brown, Dr. en médecine
(pour lui écrire, nous contacter)

Ces quelques mots sont des notes prises lors d'une réunion en 1988 à Grenoble. Même si les choses que vous allez lire vous paraissent incroyablement choquantes, elles sont vraies et il nous a paru important de les retranscrire ici, pour tous ceux qui cherchent la délivrance après avoir goûté aux puissances des ténèbres.

PRESENTATION de REBECCA

Tout a commencé , il y a environ 10 ans , quand j'ai terminé mes études de Médecine - J'ai eu mon diplôme de Médecin dans la partie centrale des Etats-Unis , dans un coin très tranquille - C'est un endroit des Etats-Unis qui a le taux de crimes le plus faible de toute l'Amérique ( c'est à dire dans les rapports officiels ) - On appelle cette zone , la Ceinture de la Bible !
Mon hôpital , où j'ai fait ma formation se trouvait dans une grande ville - Mais par la suite , je suis allé faire ma spécialisation dans un grand hôpital qui se trouvait dans une ville à côté , où j'ai fait une spécialisation dans ce que l'on appelle la Médecine des Organes internes et les Soins Critiques ( ou les Soins Intensifs ) -Et à ce moment là , dans ma vie , je n'avais vraiment aucune idée qu'il puisse y avoir des gens engagés dans l'Occultisme dans les Etats-Unis -
Aujourd'hui , quand on parle de Sorcières , c'est un terme un peu démodé - Mais je ne savais même pas que des Sorcières, cela puisse exister ! Ce que je ne savais pas , c'est que mon hôpital était situé à environ 100 Kms de l'un des Centres Satanistes les plus importants des Etats-Unis - Avant de continuer , je voudrais m'arrêter un court moment , et je voudrais clarifier une chose : Je ne combats par les Satanistes mais je les aime - Je comprends le fait qu'ils sont dans un piège - Et s'il y en a parmi vous qui sont des Satanistes , je voudrais vous dire qu'il est tout à fait possible d'être libéré - C'est ce à quoi je consacre en ce moment ma propre vie ! J'étais préoccupé par un certain nombre d'activités qui se passait dans mon hôpital ! Mais je ne pouvais pas comprendre ces choses , parce que vous devez comprendre que en tant que Médecin , j'avais reçu une formation intensive en matière scientifique - Et en matière de science , vous devez prouver toutes choses par toutes sortes ( comme on le dit ) de contrôles doubles - Mais vous ne pouvez pas mesurer le Monde Spirituel ! 3 mois après mon entrée dans l'hôpital , je travaillais un soir dans la salle des urgences , lorsqu'un jeune homme a été admis - Et c'était le cas le plus inhabituel que je n'avais jamais vu !
Avant cela j'avais passé beaucoup de temps dans des salles d'urgences d'hôpitaux de grande ville - Et je croyais avoir tout vu - Mais je n'avais jamais rien vu de tel !
Cet homme , je l'ai su plus tard , était un jeune homme d'environ 30 ans - Il avait perdu connaissance , en état de choc profond - Manifestement , il avait été torturé - On l'avait battu - On l'avait flagellé - On avait partiellement arraché sa peau - On l'avait brûlé - Et ce qui pour moi était le plus horrible , c'est qu'il avait 2 grands trous dans chacune des paumes de ses mains - Et c'était un clou qui avait été planté dans ses paumes ! Et je ne pouvais pas croire que quelque chose de tel puisse arriver dans l'Amérique Moderne !
J'ai été conduite à m'occuper de ce jeune homme - Et je suis allée prier auprès de son lit chaque jour - Il est resté , en tout , 3 mois à l'hôpital - Et finalement , quand on l'a sorti de l'unité de soins intensifs , il a commencé à me parler !
Il m'a dit qu'il était Serviteur de JESUS CHRIST , qu'il était le Pasteur d'une petite Eglise de cette Ville - Et c'est le premier qui m'a parlé de cette Communauté Satanique qui était à côté - Et il m'a dit qu'il y avait là tout un Groupe de gens qui adoraient cette créature que l'on appelle SATAN - Et qu'ils s'occupaient aussi de contacts et de relations avec certains Esprits que l'on appelle des Démons - Et il a rencontré ainsi un certain nombre de personnes qui étaient dans ces Groupes Satanistes et qui voulaient en sortir , mais qui ne savaient pas comment ?
Parce que bien que SATAN et Ses Démons fonctionnent sur le Plan Spirituel , ils ont aussi un très grand Pouvoir sur le Plan Matériel ! Et la plupart de ces Gens sont pris au piège de l'Occultisme parce qu'ils veulent , qu'ils recherchent la Puissance ! Et la plupart des Gens qui sont dans l'Occultisme , ne se rendent pas compte qu'ils ont affaire en fait à SATAN ! Mais , dans les coulisses , il y a dans le Monde de vastes Organisations de Satanistes qui savent très bien ce qu'ils font ! Et le problème de ces gens là , c'était de pouvoir rencontrer une Puissance qui était plus grande que celle de SATAN pour pouvoir en sortir ! Et , au moment où j'en suis maintenant , que vous ne croyez (ou pas) aux Démons , cela m'importe peu pour le moment ! Mais il existe des Milliers de Personnes qui connaissent la Réalité du Monde Spirituel et qui croient à cette Réalité ! Et que vous ne croyez ( ou pas ) à l'existence de cette créature que l'on appelle SATAN , cela m'importe peu , parce qu'il y a beaucoup de Gens qui croient à SATAN , et ils sont puissants! Ce jeune homme a témoigné et a retiré un certain nombre de Satanistes de leur milieu pour les amener à JESUS-CHRIST - Parce qu'il n'y a qu'une seule Puissance qui soit plus forte que celle de SATAN et des Démons : c'est celle de JESUS-CHRIST ! Ce jeune homme a commencé à recevoir des lettres de menace - Il a prié et le Seigneur lui a demandé de tenir ferme - Et une nuit ils sont venus et ils l'ont kidnappé - Et ils ont pénétré par effraction dans sa maison et ils l'ont attrapé - Ils l'ont entraîné dans l'une de leurs réunions à la campagne - Ils l'ont amené devant leur Groupe et ils ont commencé à le torturer ! Ils lui ont dit que si il acceptait de renoncer à JESUS-CHRIST pour s'incliner devant SATAN , ils arrêteraient de le torturer - Il a refusé de le faire - Et finalement , comme ils étaient complètement frustrés , ils lui ont dit que puisqu'il ne voulait pas renoncer à JESUS , il devrait mourir ! Et il a perdu connaissance au moment où ils ont commencé à le clouer sur une Croix ! Je dois vous dire que je travaille dans tous les Etats-Unis avec la Justice et la Police - Et il est prouvé que de telles crucifixions se passent dans tous les Etats-Unis et dans d'autres pays ! Et je connais personnellement un officier de Police dans la région de Los Angeles qui possède des photographies de ces victimes crucifiées - Et je sais que le problème de ces Crimes Rituels Satanistes n'est pas encore apparu dans la grande presse ici en France - Et vous devez comprendre que ce n'est pas un problème qui est limité seulement aux Etats-Unis - Il y a juste quelques semaines , il y a eu une Campagne massive en Angleterre de parents qui ont créé des Mouvements pour protéger leurs enfants à cause de l'accroissement des kidnappings d'enfants pour des Sacrifices Humains - Et je vous expliquerai , un peu plus tard , que les Principaux Centres de Formation de Satanistes sont en Allemagne ( dans la Forêt Noire ) , en Suisse et en France ! Et je vous garantie que dans quelques années , cela sera aussi commun dans les télévisions de votre pays que chez nous en Amérique !

Mais c'était il y a 10 ans , et la Presse n'en parlait pas encore - Et moi j'étais abasourdie - Alors , pour dire les choses plus rapidement , j'ai rencontré aussi un certain nombre d'autres personnes dans mon hôpital - Et j'ai commencé à m'opposer aux choses qu'ils étaient en train de pratiquer - Le résultat , c'est que ces Satanistes ont monté une Campagne Nationale de Sorcellerie pour m'avoir à moi ! Je suis devenue extrémement malade - Et j'ai été soignée par les principaux Médecins de cet hôpital - Ils m'ont dit : on ne peut rien faire pour vous , vous allez probablement mourir ! J'ai du rentrer chez mes parents parce que je ne pouvais plus travailler - Mais dans cette ville où j'avais fait mes études de Médecine , je m'étais jointe à une Eglise dont le Pasteur était un homme qui avait une relation personnelle très proche avec DIEU !
Et cet homme a commencé à prier pour moi - Il est venu me visiter et il m'a dit qu'il pensait que ce n'était pas la Volonté de DIEU pour moi que je meure à ce moment là ! Et il m'a dit qu'il croyait que mon problème , c'était en fait du aux attaques de la Sorcellerie dont j'étais l'objet - Alors j'étais surprise et je me suis assise toute droite dans mon lit et je lui ai dit : Mais Pasteur est ce que vous savez que les Sorciers , çà existe ? Et il m'a dit : mais oui ! Je lui ai dit : Mais pourquoi vous ne m'en avez jamais parlé ? Ce n'est pas quelque chose dont vous parlez beaucoup ! Mais depuis il a appris que c'est quelque chose dont il faut parler ! Mais de toute manière , c'était une Eglise qui priait avec Puissance - Et les membres de cette Eglise ont jeûné et prié pour moi à tour de rôle pendant 1 semaine - Et le résultat , c'est que le Seigneur est intervenu et qu'Il a brisé la Puissance de Sorcellerie qui me causait cette maladie - Non seulement cela , mais DIEU m'a guérie d'une maladie que les Médecins considèrent comme incurable - J'ai fini par être hospitalisée tout de même - Mais après 4 mois , j'en suis sortie et je suis revenue travailler dans mon Hôpital où j'étais au départ - Et les Satanistes qui étaient dans l'Hôpital ont été vraiment étonnés de me voir revenir ...


Je meurs à minuit

témoignage d'Ernest Gaither,

condamné à mort

Quand vous lirez ceci, je serai mort. Nous sommes le 9 septembre, un mardi, à minuit. Je suis condamné à mort comme criminel. Depuis que je suis dans ma cellule, j'ai eu le temps de beaucoup penser. Quelques-unes de mes pensées - un avertissement aux criminels - furent publiées aujourd'hui dans le journal de Chicago (Chicago Tribune) dans un article adressé aux "plus durs des endurcis"...

J'ai 23 ans seulement, mais je suis prêt à mourir. Savez-vous pourquoi? Parce que je suis prêt à rencontrer Dieu et j'en suis heureux. Cette semaine, j'ai fait un rêve que j'emporterai avec moi à la chaise électrique. J'étais sur le chemin du ciel, Jésus marchait avec moi, mais je faisais quatre pas tandis qu'il en faisait deux. Il me demanda pourquoi j'allais si vite et je Lui répondis que j'étais pressé d'arriver à la maison. Puis là-haut, je fus tout environné d'anges. Quelques-uns penseront que c'est bien étrange pour un homme qui est entré athée à la prison, mais c'est exactement ce qui s'est passé, et vous comprendrez mieux quand je vous aurai dit comment j'ai rencontré Dieu, un matin de bonne heure.

Tout d'abord, jetez un regard sur mon passé. Il y a sept ans, j'étais un type qui se faisait valoir, chef de mon propre "gang" des "plus durs des endurcis"... Nous étions huit. L'un était EarI Parks surnommé "Risette", car il vous aurait tué le sourire aux lèvres. Un autre était Charles Jones, connu sous le nom de "Beau gosse", car il avait l'allure d'un joli garçon. Les autres étaient: Herbert Liggins, connu sous le nom de "Patte folle", car il traînait une jambe, William Lee était appelé "BilI le Sauvage", et Charles Hill s'appelait "Colorado Kid"; Clyde Bradford, lui, était si noir que nous l'appelions "Tout bleu". Le "timonier" était Percy Beilmar. Nous l'avions surnommé ainsi parce qu'il était bon chauffeur, mon timonier numéro 1. Tous sont en prison sauf Parks qui a été exécuté. Ils m'appelaient "Nénesse, le Gaspilleur et le Coureur de femmes". J'essayais d'agir comme un "caid", sortant toujours de ma poche une "brique", quelquefois deux ou trois.

Quand j'ai commencé à faire tous ces tours, j'étais encore un gosse. Ma famille cherchait à m'envoyer à l'école du dimanche et à l'église. Plus d'une fois, ils m'ont donné de l'argent pour que j'y accompagne mes jeunes soeurs, mais je n'y suis jamais allé. Je faisais promettre à celles-ci de ne rien dire, et pendant ce temps je courais au cinéma. Je disais à mes parents que j'étais allé à l'église, et ils ne s'apercevaient de rien. Le crime était en moi, et les films que je voyais m'aidaient à concrétiser mes idées. J'y apprenais quelques trucs qui m'instruisaient sur la "façon de s'y prendre". Je me souviens du jour où j'ai vu le film "J'ai volé un million". J'étais là, désirant être le gars qui possédait le million.

Puis j'ai décidé d'apprendre la boxe, pensant que j'étais "costaud" et qu'ainsi je pourrais me défendre à l'occasion. Je pensais aussi que ça pourrait cogner dur un jour. Je fus le meilleur de ma classe pendant un moment, puis devins "pro" et combattis comme poids moyen pendant cinq ans. Je terminai comme poids mi-lourd; le seul homme à me mettre k.o. fut Jimmy Bovins. A 18 ans, je me trouvais dans une maison de correction dans l'état de l'Illinois, pour vol à main armée. En octobre, huit d'entre nous s'échappèrent, mais le mois suivant je me retrouvais au pénitencier "Joliet". J'avais été capturé pour meurtre dans un parc de Chicago, mais fus libéré sur parole en juin. lI semblait que cela dû être une leçon pour moi, mais il n'en fut rien.

Six mois plus jard, j'étais chef d'un nouveau "gang"; cela dura jusqu'au 9 février dernier. Ce soir-là, trois d'entre nous attaquèrent Max Barren, 49 ans, dans son bar situé à l'ouest de Chicago. Barren essaya de saisir un pistolet; je bondis sur lui, mais il était décidé à tirer. Je compris aussitôt que ce serait lui ou nous, alors je tirai à bout portant et le tuai. Nous déguerpîmes avec l'argent, 300 dollars en tout, que je donnai plus tard aux autres gars. Je m'enfuis à New York, puis à Atlanta, où la police m'arrêta. Quelques semaines plus tard je comparus devant la cour de Chicago.

"Reconnu coupable", ainsi retentit le verdict. "Vous êtes condamné à mort ..." dit le juge sévèrement. Ainsi j'entrai à Death Row, le "sentier de la mort". Il n'y avait pas très longtemps que j'étais derrière les barreaux, le 23 mars dernier, quand une femme de ma race - Mme Flora Jones, de l'Eglise Baptiste d'Olivet - vint m'inviter à assister au service religieux pour les détenus. J'étais en train de jouer aux cartes avec d'autres copains et lui ris au nez. "Pourquoi faire ?" lui dis-je, "je ne pense même pas qu'il y ait un Dieu"; mais tandis que je jouais, la femme insistait. Je me sentais si pécheur, qu'en réalité je ne voulais rien savoir de Dieu, ni même s'Il existait. Ainsi, j'ignorai cette femme. Tout-à-coup, ce qu'elle dit attira mon attention. "Si vous ne croyez pas en Dieu", cria-t-elle de l'autre côté des barreaux, "essayez seulement cette petite expérience : ce soir, avant de vous endormir, demandez-Lui de vous réveiller à une certaine heure; puis demandez-Lui de vous pardonner vos péchés."

Elle avait une telle foi que j'en fus saisi. Je n'ai pas assisté au service ce soir-là, mais je décidai de faire l'expérience. Allongé sur ma paillasse, je murmurai : "Mon Dieu, si Tu existes, réveille-moi à 2 heures 45." Dehors, c'était l'hiver, et les fenêtres se givraient à l'intérieur. Pendant les premières heures de la nuit, je dormis profondément, puis mon sommeil devint plus léger; finalement, je m'éveillai complètement. J'avais chaud et transpirais quoique la cellule fût froide. Tout était calme, sauf le bruit régulier de la respiration de quelques détenus et le ronflement d'un voisin. J'entendis des pas au dehors; c'était un gardien qui faisait sa tournée réglementaire. Quand Il passa, je l'arrêtai et lui demandai l'heure. Il regarda sa montre et dit : "Trois heures moins le quart." "C'est la même chose que 2 heures 45, dites-voir ?"

Tandis que je posais cette question, mon coeur se mit soudain à battre violemment dans ma poitrine. Le gardien grogna et s'éloigna; il ne me vit pas glisser au pied de ma paillasse et tomber à genoux. Je ne me souviens pas de ce que je dis à Dieu, mais je sais que je Lui demandai d'avoir pitié de moi, un assassin et un pécheur. Il m'a sauvé cette nuit-là, je le sais, et depuis, j'ai toujours cru en son Fils Jésus. J'avais promis une "rossée" à un autre détenu pour le jour suivant. Le matin, quand j'allai vers lui, il recula et me dit : "Je n'ai pas envie de lutter avec toi, car tu t'y connais dans la boxe." - "Je ne veux pas boxer", lui dis-je, "je viens seulement pour te voir." Plusieurs s'étaient réunis pour nous voir lutter, mais ils furent désappointés. Dieu m'avait délivré de mon péché et je n'avais plus aucune envie de me battre. Plus tard, le bruit courut que je méditais quelque tour pour éviter d'aller à la chaise électrique.

Mon cas passa devant la Cour suprême de l'Illinois qui maintint la sentence de mort. Cela me "fit un coup", mais je ne perdis pas la foi en Dieu. - Je sais maintenant qu'Il ira avec moi; ainsi, vous voyez, je n'ai vraiment pas peur. Avant de mourir, je veux laisser un message pour les autres jeunes :
Commencez à servir le Seigneur pendant que vous êtes jeunes, avancez sur ce chemin, et Il vous gardera dans la droite ligne. Quand on commence à tuer, on est vaincu et il est difficile d'en sortir. C'est exactement comme pour l'habitude de fumer ou de boire, on en est esclave, on ne peut pas s'arrêter. Oui, je serai mort quand vous lirez ceci, mais écoutez mon conseil : "... le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur", dit la Bible. J'ai découvert que c'était vrai.

Aujourd'hui 22 octobre, le directeur Frank Sain m'a dit que le gouverneur Green m'accordait un délai d'exécution jusqu'au 24 octobre. Je suis toujours heureux et ne crains rien. Je mourrai demain, à minuit.

Ernest Gaither

Peter Tanis, missionnaire des prisons a accompagné Ernest Gaither à la chaise électrique. Voici la description des derniers moments du détenu : J'ai été autorisé à entrer dans la cellule d'Ernest à peu près une heure avant minuit. L'atmosphère était lourde, les gardiens se tenaient autour de la cellule, bavardant pour détourner sa pensée "du voyage de minuit". Mais leur conversation était forcée, et ce qu'ils disaient n'avait aucun sens. Lorsque je suis entré dans sa cellule, Emest sourit et me salua. Un aumônier noir était en train de lire la Bible avec lui. Il me donna le Saint Livre et me demanda de lire. Ernest se pencha en avant et écouta attentivement tandis que je lisais : "Car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain... je suis pressé des deux côtés : j'ai le désir de m'en aller et d'être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur."

Il reçut un grand réconfort de ce verset : "Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi". Quand l'horloge sonna la dernière heure de sa vie, il cita ce verset par coeur. Dehors, les gardiens écoutaient sans rien dire, certains avaient les larmes aux yeux. A 11 heures et demie environ, nous eûmes une réunion pendant laquelle nous chantâmes des cantiques. Ernest voulut chanter : "Quand l'appel de Dieu retentira, je serai là." Tandis que les derniers sons d'un autre cantique "Quelques mots avec Jésus" se faisaient entendre, les gardiens vinrent avec une tondeuse pour couper les cheveux de l'homme à la voix de ténor. Juste avant minuit, Ernest pria : "Seigneur", dit-il à voix basse, "quand je suis entré ici, je haïssais ces gardiens; mais maintenant, je les aime, Seigneur. O Dieu, j'aime tous les hommes." Puis il pria pour ceux auxquels il avait fait de la peine, pour sa mère, demandant au Seigneur de la bénir; et Il conclut en disant: "Je ne vais pas mourir par électrocution, je vais seulement m'assoir sur la chaise et m'endormir."

Quelques minutes plus tard, une cagoule noire fut posée sur sa tète, et il commença à parcourir les derniers mètres. De chaque côté de la chaise se tenaient des gardiens qui paraissaient visiblement nerveux. Ernest le sentit et leur dit : "Pourquoi tremblez-vous ainsi ? Je n'ai pas peur." Soixante-quinze témoins étaient présents quand le condamné fut attaché par des mains fébriles sur la grande chaise noire que faisait ressortir un plancher d'acier sans tâche. A minuit et trois minutes, le premier des trois chocs électriques passait à travers le corps d'Ernest. A minuit et quart, cinq docteurs en tenue confirmèrent la mort, l'un après l'autre. Mais je savais que le vrai Ernest Gaither était encore vivant et que son corps seulement était mort. En quittant la prison, je pensais au verset qu'il aimait tant : "Car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain."

QUESTION :

Quels sont ls qualités qu'il faut chercher dans une relation avec autui ?

REPONSE :

Ma chère A...,

Pour avoir une relation vrai et profonde avec une personne, il me semble, il faut voir différentes choses :

D'abord que la personne soit croyant en Dieu et de préférence bien sûr orthodoxe. Quelqu'un qui n'a pas la foi en Dieu ne peut avoir une vie morale authentique, tout est en surface. Ensuite il faut voir les qualités morales de la personne : sincérité, droiture, générosité etc. Mais il ne faut pas s'attendre qu'il soit sans défaut, un saint. Il faut la prendre avec ses limites et faiblesses.

Il est important aussi qu'on se complète humainement. Il y a des orthodoxes très croyants et pieux mais avec qui ont a du mal à communiquer, à cause de leur différence de caractère, tempérament ou autre.

Il dépend aussi quel rapport nous voulons avoir avec la personne : mariage, amitié, collaboration dans le travail etc. A un mari on demanda plus qu'à une collège du travail. Il y a des personnes avec qui ont veut bien être ami mais pas mari. Donc ce n'est pas si simple. Tu en feras des expériences qui t'apprendront.

en Christ,

hm. Cassien