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Chaque homme est, par nature, attiré vers ce qui est positive : la lumière, la verité, la communion, etc. donc aussi vers Dieu - si Dieu existe. Je dis, si Dieu existe, mais il faudrait plutôt dire : s'il croit à l'existence de Dieu. La recherche de Dieu suppose la foi, ce qui n'est pas nécessaire pour les choses empiriques comme la lumière, la chaleur etc. Ceux-là nous les expérimentons avec nos sens, notre corps, notre intelligence, mais Dieu n'est pas empirique sauf si je me fabrique mon propre Dieu qui ne sera que le reflet de mes idées abstraites.
Dans la recherche de Dieu je distingue, pour faciliter, trois étapes : une connaissance théorique, l'expérimentation des indices et l'expérience de Dieu Lui-même, tel qu'Il se veut révéler à nous. Je prends une image - la recherche d'un trésor. D'abord j'apprends l'existence de ce trésor sans le connaître. Si j'y crois, je me mets alors à sa recherche. A un moment donné je tombe sur les premiers indices mais qui ne sont pas encore le trésor lui-même. En continuant, je trouve enfin le trésor. Évidemment, je peux dès le début rester incrédule et dire qu'il n'y a pas de trésor, sans pouvoir pour autant prouver cette inexistence. Je peux nier le travail des autres et leur expérience comme je peux en profiter. Jusqu'à ce stade il s'agit de faire confiance, d'accorder foi sans l'expérience. Mais c'est la première étape inévitable.
Cette image d'un trésor, qui est, certes, limitée comme chaque image, est applicable aussi à la recherche de Dieu. Nul n'est une île, comme on dit, et j'apprends d'abord des autres que Dieu existe. A moi maintenant de donner foi et de me mettre à sa recherche ou de rester dans mon agnosticisme ou mon incrédulité.
Une fois que je donne foi, que j'accepte ce que j'apprends par d'autres, des livres etc. je peux avancer sur ma recherche de Dieu et faire mes premières expériences à travers lesquelles Dieu Se manifestera à moi. Ce ne sera toujours pas Dieu Lui-même que je saisis mais des formes sous lesquelles Dieu Se révèle. Dieu y est, Se communique mais ce sera toujours sous cette forme que j'y communique. Ces formes ou ces moules, dépendront et seront influencés par ma connaissance théorique sur Dieu, mon avancement spirituel et d'autres facteurs. Ce sera toujours le même Dieu sans forme, sans figure, incorporel mais l'enveloppe sous laquelle je Le saisis peut varier et être plus ou moins parfaite. Ces formes, ce sont les croyances en Dieu qui ne sont pas Dieu Lui-même mais à travers lesquelles Il Se révèle.
Certes, je peux me passer de ces croyances et me baser uniquement sur mes facultés personnelles. Ce sera déjà quelque chose comme pour celui qui observe les astres avec ses yeux et refuse toute science et tout moyen technique. Les croyances ou religions sont là pour me transmettre précisément cette connaissance acquise par les autres et les moyens pour y accéder. Mais comme j'ai déjà dit, les croyances peuvent être plus ou moins parfaites et même fausses et donc elles peuvent m'égarer. Si je veux donc me servir d'une croyance dans ma recherche de Dieu, il importe de trouver une bonne ou la bonne si je crois à l'exclusivité, c'est-à-dire si je crois qu'il n'y a qu'une qui est vraie et les autres sont plus ou moins fausses et contenant, biens sûr, quelques vérités.
Une fois donc avoir accepté l'existence de Dieu, ou peut-être choisi une religion - ce qui n'est pas obligatoire, mais fort profitable au risque de ne pas avancer loin dans sa recherche - je peux expérimenter, saisir, palper cette réalité qu'est Dieu. Bien sûr, il ne faut pas voir cela chronologiquement, car cela s'enchevêtre. Il se peut qu'on ait déjà une révélation de Dieu avant d'y croire vraiment et que cette révélation déclenche précisément la foi et la recherche.
J'ai débuté cet article, il y a quelques semaines, mais je ne retrouve plus le fil. Je termine donc simplement avec la remarque : A suivre (si Dieu veut).
hm. Cassien
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Hier, j'ai vu sur une chaîne de télévision une émission sur l'élevage des animaux où on montrait en exemple un chat-kangourou. Ce pauvre animal n'avait presque pas de pattes de devant et ne pouvait donc pas se déplacer. Que faut-il faire contre ces dénaturations, contre la vivisection, l'avortement, la pornographie, etc. ? Hier j'ai vu également sur une autre chaîne allemande une émission où on prônait la punition beaucoup plus sévère contre les pédérastes. Est-ce que la solution est là ?
Tous ces faits ne sont que des syndromes d'une humanité, d'une société malade, syndromes qu'on peut attaquer directement mais qu'on peut aussi soigner à la racine. Je crains que si l'on ne s'attaque qu'à ces syndromes on risque de boucher un trou qui en créera un autre peu après, car la racine du mal est toujours là et cherche à s'extérioriser. Et quelle est cette racine ? C'est tout simplement l'éloignement de l'homme d'avec son Dieu. Si l'homme retrouve la paix avec Dieu, il trouvera aussi l'harmonie avec la nature, la bonne entente avec les autres, etc.
D'ailleurs le mot syndrome, qui vient du grec, veut dire "chemin qui contourne", c'est-à-dire qui ne va pas à l'essentiel. C'est donc clair, tant qu'on ne va pas à l'essentiel, au coeur du problème, on ne le résout pas vraiment, on ne fait que "rafistoler".
Il faut faire l'un sans laisser l'autre, comme dit l'évangile, c'est-à-dire qu'il faut à la fois soigner la racine et les syndromes, et le soin doit commencer sur soi-même. Si je deviens moi-même un membre sain de la société, alors toute la société en profitera. Étant sain, je vois aussi les choses autrement, plus globalement, dans leur ensemble. Je ne verrai plus seulement le pédéraste et l'enfant violé mais je verrai aussi le contexte dans lequel ils vivent et ont été élevés. Je verrai aussi mon manquement et ma fragilité qui risque de faire de moi un criminel semblable si Dieu ne me secourt. J'aurai alors moins d'agressivité, plus d'humilité et plus de compréhension. Tant que je suis avec mes défauts, je ne vois que partiellement en ignorant et ben oubliant des facteurs qui font partie de ces problèmes et mon jugement est donc simpliste et faussé. Voilà quelques considérations sur les problèmes de l'humanité d'aujourd'hui qui s'aggravent de plus en plus, et qui ont pour cause la mort de Dieu quenous causons dans nos coeurs.
Qu'en pensez-vous ?
hm. Cassien
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QUESTION : J'ai entendus parlé du Mont Athos, est ce la qu'il y a un cimetiere pour les moines en haut d'une montagne? Pourriez vous m'en dire un peut plus ? Domi REPONSE : Le Mont Athos, c'est une prequ'île habitée par des moines. Il se trouve au nord de la Grèce. L'accès est interdit aux femmes. Il y a pleins des monastères et des ermitages. Les moines s'y sont installés depuis le debut du millenaire, dont déjà mille ans. On peut y aller en touriste mais l'accès est limité pour ne pas trop deranger les moines. Actuellement il y a circa 5000 qui sont tous orthodoxes.
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