L'ICONE MIRACULEUSE DE TINOS
Tinos est le lieu de pèlerinage le plus fréquenté actuellement en Grèce. Voici son histoire :
LE SONGE DE POLYZOÈS
Originaire d'Andros, le vieux Polyzoès est un homme de Dieu et est installé depuis longtemps à Tinos. Pendant plusieurs années, il a exercé le métier de jardinier dans les jardins des grandes maisons de Tinos tout en vivant simplement.
C'est en mars 1821, que l'évêque de Patras Germain lève l'étendard de la révolution nationale grecque, contre le joug des Turcs. Alors, un soir, le vieil homme, fatigué du travail du jour, se couche sur son pauvre lit. Le sommeil du juste lui vient paisiblement. Mais subitement, il se relève tout confus ; la lumière douce de la veilleuse qui brûle devant la petite icône de la Vierge, scintille de manière bizarre. Il se signe alors que son coeur bat fort.
Était-ce un songe vivant et significatif ou une tentation de Satan ? Le vieillard ne sait pas ce qui vient de se passer. Mais il entend encore l'écho des propos que cette silhouette brillante de femme a prononcés.
- Il faut que tu ailles au terrain d'Antoine Doxaras. Tu creuseras et tu trouveras mon icône. C'est là que vous bâtirez une église. Je vous aiderai.
Se trouvant dans cet état d'extase, il essaie de dormir à nouveau, selon la chronique de l'époque, mais il voit la Dame pour la deuxième fois. Maintenant, elle vient à lui et en même temps une lumière blanche et douce se répand dans la chambre. Le vieux ouvre tout grands ses yeux pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un rêve. Terrifié, il voit la Souveraine devant son lit.
Autour de sa tête se forme une couronne brillante de lumière divine. Une grâce immense et une douceur indicible se dégagent de cette présence virginale. La bonté infinie de ce coeur divin règne dans ses yeux grands et expressifs.
Le vieil homme se lève, tremblant d'émotion. Mais la voix divine lui dit : «Pourquoi as-tu peur ? Si tu croyais, tu ne serais pas dans cet état. La peur est due à ta faible foi. Mais écoute : Je suis la Vierge Marie. Dans le terrain d'Antoine Doxaras est enterrée mon icône. Je désire que tu ailles y creuser. Tu la trouveras et là tu y bâtiras une église, comme elle existait dans le passé. Je t'aiderai.»
Le vieux Michel ne peut se rendormir. Après s'être levé et habillé, il commence à chanter l'office d'intercession.
Il attend avec impatience l'aube pour se rendre chez le prêtre. À la pointe du jour, il part avec impatience. L'église est ouverte. Le prêtre allume les veilleuses dans l'église. Il dit bonjour au prêtre du Seigneur et, le coeur battant, lui raconte tout ce qui s'est passé dans la nuit. Le prêtre, malgré l'estime qu'il a pour lui, reste pensif. Il doute fort de ses paroles et lui dit qu'il s'agit d'une «oeuvre diabolique».
Mais Michel va tout de suite chez l'évêque, sans obtenir de résultat. Alors, il se décide d'agir avec deux ou trois amis. Une nuit, ils commencent à creuser. Malgré leur détermination, ils ne trouvent pas les ruines de l'église détruite. Ils trouvent seulement quelques briques. Comme il est difficile de persister à cause des conquérants et du découragement de tous, ils renoncent. On oublie facilement le songe du vieux Polyzoès. Mais ce n'est pas pour longtemps. L'année qui suit, la grande espérance pour «le grand miracle» revient.
L'élue de la Vierge
Le couvent tout blanc de Kechrovouniou est visible de la mer. Là-haut, dans une ambiance paisible, les moniales prient et chantent pieusement nuit et jour. Entre elles, la religieuse Pélagie se trouve dans sa cellule et, agenouillée, est immergée dans la contemplation et la joie spirituelle. Alors que sa tête s'incline sur la pierre qui lui sert d'oreiller, ses yeux se ferment. A ce moment-là, elle sent subitement un parfum indicible qui remplit sa cellule, et en même temps la porte s'ouvre avec bruit, et une magnifique Dame, habillée en tenue d'or et pleine de beauté splendide entre. Elle s'approche du lit de la religieuse et reste en face d'elle.
- Lève-toi, lui dit-elle, et va à la rencontre de Stamatellos Kagadis. Dis-lui que dans le terrain d'Antoine Doxaras est enterrée depuis plusieurs années mon icône. Il doit la déterrer et ériger ma maison.
La vieille est ébranlée. Elle se réveille apeurée et continue sa prière. Elle ne veut pas admettre que son humble coeur ait été visité par le ciel. Elle préfère garder le silence dans une prudente attente.
Juste une semaine après, Pélagie reçoit de nouveau à la même heure et au même endroit la visite de la Vierge : «Cette fois-ci, note le chroniqueur, les propos de la grande Dame sont accompagnés d'un doux sourire, comme si elle voulait dire à l'humble religieuse : Je connais toutes tes pensées et toutes tes réticences, mais n'aie pas peur. Cette vision est réelle; tu as été élue pour l'accomplissement de ma volonté, et n'en doute pas.»
Elle n'en doute plus. Toutes ces visions constituent la Volonté divine. Il faut les confier à la supérieure. Elles décideront ensemble de tout le reste. Mais la bonne moniale doute de nouveau et une prière incessante remplit son trouble.
Le soir du samedi du 29 juillet 1822, Pélagie est agenouillée à la même place dans sa cellule et son âme s'est adonnée à une prière chaleureuse. C'est alors que ses yeux voient la Dame qu'elle avait déjà vue, rester devant elle, immobile; elle irradie une lumière douce et blanche dans la cellule et lui dit :
- «Pélagie, tu n'as pas exécuté mon ordre ? Tu dois obéir.» Pélagie toute terrifiée, à grand-peine, lui dit :
- «Qui es-tu, Dame qui te mets en colère contre moi et ordonnes de telles choses ? A ce moment-là, la Souveraine retrouve sa première douceur et grâce et lève le doigt de sa main en disant :
- «O terre, annonce la grande joie.»
- «Louez, ô cieux, la Gloire du Seigneur...!», balbutie la religieuse en se prosternant.
A ce moment-là, la cloche sonne les matines. Pélagie se lève. Elle se signe et prend la ruelle qui la conduit à l'église du couvent. Aucune des religieuses n'a remarqué son visage tout pâle. Personne ne peut sentir le trouble de son âme. Elle doit parler avec la supérieure. Mais son cher secret ne sera plus à elle seule. La Vierge veut qu'on l'apprenne, qu'on sache le grand miracle qui a été confié à la simple moniale.
Chez l'évêque Gabriel
Pélagie ne doit plus perdre de temps. Sûre de la vérité du miracle, elle va chez la supérieure Evanthia Paraskeva et lui raconte l'heureux événement, les larmes aux yeux. La supérieure lui prête attention avec émotion. Quand Pélagie a fini, elle lui dit : «Pélagie, cela est un signe divin, c'est une vision envoyée par Dieu et je m'en félicite. Tu ne dois pas remettre son accomplissement. La Grâce divine te secourra pendant l'exécution de l'ordre de la Vierge.»
Stamatellos Kagadis se trouve avec sa famille près d'ici, dans le village Karya. Aujourd'hui, repose-toi parce que tu es très fatiguée et troublée; demain matin, tu iras chez lui et lui raconteras ce qui vient de se passer.»
Le jour suivant, la bonne vieille se rend à Karya.
Stamatellos Kagadis qui connaît lui-même la piété de Pélagie, lui recommande d'aller confier le miracle à l'évêque qui, par hasard, se trouve dans le village.
- Monseigneur, je suis Pélagie. Je suis sortie du monastère avec le consentement de la supérieure et je m'adresse à vous pour vous dire quelque chose de très grave et sérieux à la fois.
L'évêque, en l'encourageant, lui dit de parler.
Pélagie commence à raconter le miracle en détail et avec une émotion visible. Ses yeux inondés de larmes accentuent son angoisse et son inquiétude. Elle ne peut pas deviner les réactions de l'évêque.
Lorsque celui-ci lève la tête, Pélagie voit des larmes qui coulent de ses yeux. Il lui dit d'une voix tremblante :
- Calme-toi Pélagie; ta vision est très significative. La Reine des anges qui protège toujours notre peuple a vu sa tragédie présente.
Son signe annonce le commencement de la fin du joug turc; la Vierge nous révèle son icône pour encourager notre combat pour la liberté. Calme-toi et je vais appeler Stamatellos Kagadis pour qu'on exécute l'ordre de la Vierge.
À partir de ce moment-là, s'ouvre une nouvelle page de l'histoire religieuse de Tinos, page qui a influencé profondément la vie de la nation et a marqué manifestement la Présence vivifiante de Dieu et de la Vierge dans sa marche historique.
Le porteur de fustanelle
Les cloches de l'église des Archanges inquiètent les habitants de la ville. De bouche à oreille, une nouvelle se répand : l'évêque va communiquer quelque chose de très grave et d'exceptionnel. Mais personne n'en sait rien ! La curiosité culmine dans l'église toute remplie.
La Belle Porte de l'iconostase s'ouvre et Gabriel apparaît avec tout le clergé et les représentants du peuple. Un grand silence s'impose. Ses paroles sont chaleureuses et son coeur enflammé par l'annonce du miracle. Les fidèles ne peuvent y croire. La vision de Pélagie les ébranle.
Dans le temple, un message qui concerne l'icône de la vierge est entendu. Gabriel raconte avec émotion, mais ses propos sont évidents et clairs. Il termine par mentionner la vision de Pélagie.
Tout ému, le peuple consent et promet toute aide, tant morale que matérielle. Chacun promet son assistance.
Ensuite, on demande le terrain à la famille Doxaras pour les fouilles : «On a demandé la permission à l'épouse, écrit Th. G. Papamanolis, mais celle-ci a refusé, puisque elle n'a pas l'autorisation de son mari qui est à Constantinople. Le terrain est d'ailleurs cultivé, et il faudrait couper les arbres pour faire les fouilles. Mais la nuit qui suit, l'épouse voit en songe un soldat en fustanelle qui, après être entré dans sa chambre, la menace : «Si tu ne cèdes pas le terrain, tu vas disparaître.» La femme est tellement terrifiée qu'elle se lève pour échapper aux mains de l'homme en fustanelle.
Dans son délire, au lieu d'ouvrir la porte pour sortir, elle entre dans l'armoire et s'y enferme. Quand on la recherche dans la matinée on l'y trouve défaillante.
Mais, revenue bientôt à elle, elle raconte l'événement et donne à l'évêque la permission de fouiller. De plus, si l'on trouve l'icône, elle offrira le terrain pour qu'on érige l'église. Ce songe de madame Doxaras exalte le peuple qui se met aussitôt à l'oeuvre, vers le début de septembre 1822.
La peste
Les fouilles commencent en septembre 1822. Des travailleurs venus de toute 1'île fouillent le terrain de Doxaras. Les résultats des fouilles sont presque négatifs, puisqu'ils n'y trouvent que les ruines d'un ancien temple et d'un puits. Leur enthousiasme fléchit et les fouilles sont interrompues.
La Vierge intervient par de nouveaux miracles pour rappeler aux habitants de Tinos leur devoir. Après l'abandon des fouilles, l'épouse et la soeur de Kagadis tombent malades et celui-ci se voit obligé d'appeler un docteur de 1'île Syros.
Le danger qui menace ses personnes chères lui fait sentir ses responsabilités, étant donné que la Vierge a ordonné à Pélagie de s'adresser à lui. Ainsi comprend-il son devoir et la grandeur de son péché d'insouciance. Le risque que courent sa femme et sa soeur lui fait prendre conscience de sa mission. Il se dépêche de se rendre chez l'évêque et lui déclare qu'il est prêt à déposer une somme d'argent et aider l'entreprise de n'importe quelle manière. Il s'adresse aussi aux représentants du peuple et aux autres habitants pour que les fouilles reprennent.
Il prie aussi l'évêque de faire une encyclique pour que tous y consentent. L'évêque pourrait créer un comité d'action dont Kagadis serait le président. Ainsi pourrait-il recommencer les fouilles avec l'assistance de toute 1'île.
Ces mêmes jours, une terrible nouvelle arrive de Panormos. Dans la ville de Pyrgos, la peste, amenée par un bateau de Constantinople, a fait beaucoup de victimes dans 1'île. Le fléau a été interprété comme une punition de la Vierge.
Un message
L'évêque Gabriel adresse le 25 novembre 1822 un message émouvant au peuple de Tinos, au sujet de l'oeuvre non accomplie. Il est tellement significatif que nous le publions en entier.
«Prêtres vénérables, chers représentants du peuple, chers chrétiens du pays de saint Nicolas, nous vous bénissons dans l'Esprit saint.
Nous portons à votre connaissance que la religieuse Pélagie du monastère de la Vierge, qui a dédié toute son existence à Dieu depuis sa première enfance, ne cesse pas de supplier le Seigneur dans le jeûne et les prières; elle nous a annoncé que, alors qu'elle priait dans sa cellule, elle a vu une femme magnifique et plus brillante que le soleil; la femme lui a ordonné d'aller rencontrer monsieur Stamatellos Kagadis et lui dire qu'il devait faire connaître sur-le-champ à tous les chrétiens sa volonté; c'est-à-dire, déterrer son ancienne église et la renouveler. Sinon, la Colère de son Fils viendra. La religieuse s'est dépêchée de communiquer le message de la Dame à Stamatellos, croyant qu'elle annonçait un ordre du ciel.
Mais la négligence ne donne pas de fruits; on a commencé à fouiller le terrain indiqué en recherchant une icône ou des antiquités. D'autres se sont comportés d'une manière peu convenable, et finalement, l'enthousiasme a disparu. Les miracles ne se manifestent pas aujourd'hui à cause du manque de piété et de vraie foi.»
Déjà la maladie et la peste sont survenus et Stamatellos Kagadis a demandé secours au monastère.
On a déjà commencé à ériger une église mais les frais sont énormes. Nous vous invitons à faire preuve de foi et de piété en aidant autant que possible.
Ainsi vous appellerez-vous donateurs et la grâce de notre Souveraine vous apportera toute bénédiction. Vous serez ainsi dignes du royaume des cieux et de la béatitude du Seigneur, dont la Grâce soit toujours avec vous.»
28 novembre 1822. L'évêque de Tinos, Gabriel.
De l'eau bénite dans le puits
Terrifiés par les nombreuses victimes du fléau de la peste, les habitants de Tinos recommencent les fouilles avec un zèle nouveau. Ils sont tous d'accord avec la proposition de l'évêque Gabriel, selon laquelle on doit ériger, sur les vestiges de l'ancienne, une nouvelle église dédiée à la Vierge. L'inauguration des travaux eut lieu le jour de l'an 1823. Il y eut une célébration solennelle et un service de bénédiction de l'eau. À ce moment-là, quelque chose de bizarre se produisit. À l'heure où l'évêque de 1'île, Gabriel, devait mettre la pierre angulaire, il demanda de l'eau pour la sanctification, mais on n'en trouva nulle part; ils décidèrent d'attendre un peu jusqu'à ce qu'on leur en envoie du village de Saint-Nicolas. Mais subitement, un garçon se présente à l'évêque et lui dit qu'il y a un puits plein d'eau derrière le sanctuaire.
En entendant les propos du petit garçon, tous s'étonnent, parce qu'ils savent que le puits est vide et sec. Leur surprise est indicible lorsqu'ils constatent que le puits est plein d'eau.
L'évêque, en tremblant d'émotion, prend de l'eau et célèbre l'office de bénédiction. Il donne à l'église le nom de «Source-Vivifiante».
Le miracle de la découverte de l'icône
Les travaux de l'érection de l'église se poursuivent en même temps que les fouilles pour la découverte de la sainte icône. Les haches des villageois qui travaillent continuellement déterrent des marbres, un ange de plomb, des plaques, un admirable chapiteau et un chandelier d'art ancien. Mais le doute et le découragement commencent à les saisir de nouveau. Cependant, le jour admirable s'approche. Le 30 janvier, c'est au tour des habitants de Falitia à travailler. Parmi eux, il y a un villageois pieux, nommé Dimitrios Vlassis ou Passas; lors d'une conversation, on l'a entendu dire : «Quel grand honneur pour ceux qui trouveront l'icône et quelle gloire pour notre village ! Il deviendra immortel si ses habitants trouvent l'icône. Mais quelle joie pour celui qui sera digne de la voir le premier. Travaillons attentivement et avec zèle ! La crainte de Dieu et la grâce de la Vierge nous rendront peut-être dignes, nous et notre village.»
Vers midi, les paroles du «simple de coeur» Vlassis deviennent réalité et gloire éternelle.
La hache de Dimitrios Vlassis touche du bois. Il frissonne avec une énorme émotion.
Hors de lui, il prend entre les mains la pièce qu'il vient de trouver. Il commence à crier qu'il a trouvé l'icône . C'est vraiment la sainte icône, mais à moitié trouvée seulement, car ce n'est que l'ange de l'Annonciation. Peut-être la hache d'un travailleur l'a-t-elle coupée en deux. La brisure est récente. Ils comprennent aussitôt que l'autre moitié se trouve tout près. Bientôt apparaît le doux visage de la Vierge sur l'autre moitié de l'icône. Étonnamment, la hache n'a pas endommagé les visages, puisque la coupe est verticale.
Le pieux travailleur prend les deux morceaux de l'icône et essaie de les unir en se signant. Il appelle tout de suite les autres travailleurs qui se dépêchent de se prosterner devant l'icône. On la nettoie avec soin et tous comprennent qu'il s'agit de l'icône de l'Annonciation. Au point de vue de l'art, c'est un chef-d'oeuvre, et on croit que cette icône a été peinte par l'évangéliste Luc, qui en a fait soixante-dix.
Les fils de Peridis
On peut imaginer ce qui se passe à Tinos après la découverte de l'icône. Indigènes et étrangers - il y avait beaucoup de réfugiés à Tinos en ce temps-là - sont remplis d'un enthousiasme illimité et d'une crainte divine. Tous sont saisis d'un zèle de prières et de supplications. En se rendant à l'église à moitié bâtie, ils chantent, pleurent, rient. Ensuite, ils se prosternent devant l'icône avec une piété profonde.
Alors que la boue n'a pas été entièrement nettoyée, un message vient à Peridis, dont le fils est atteint de la peste. Peridis, en gardant son sang froid, prend de la boue qui couvrait l'icône et en oint son fils.
Le petit, aussitôt guéri, et tout ému, rend grâce à la Vierge, en balbutiant avec son père. La foule des fidèles défile devant l'icône de la Toute-Sainte. Il y a tant d'affluence qu'on a peur que la peste ne se répande. Pourtant, il n'y a aucune victime lors de la grande procession. Le fléau disparaît et ceux qui en sont atteints guérissent aussitôt après l'invocation de la Mère de Dieu.
Voilà le premier miracle que suivent d'autres et d'autres encore chaque jour, tant qu'il y aura des croyants.