SAINT VINCENTIEN 0U VIANCE, PALEFRENIER
(620-674)
tiré de : Les Petits Bollandistes; Vies des saints tome 1 p. 78 à 83
fêté le 2 janvier
Saint Viance naquit vers l'an 620 ou 623, en Anjou, dans un bourg appelé Nantogilum ou Nantiniacum sur les bords de l'Oudon. Son père, Vincentius, et sa mère Mageldis, plus riches en vertu qu'en biens de la terre, étaient serfs d'un seigneur nommé Beraldus, due d'Aquitaine. Ce jeune enfant fut élevé avec tous les soins et toute la sollicitude que lÕon pouvait attendre de ses pieux parents; arrivé à sa deuxième année, il reçut le baptême et donna dès lors les plus belles espérances de vertu et de sainteté, en sorte qu'on pouvait lui appliquer ces paroles du prophète : «C'est de la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle qu'est sortie la louange de Dieu». Ce bonheur ne devait pas durer. À peine âgé de dix ans, Viance perdit son père et sa mère. La divine Providence lui donna d'autres protecteurs : ce fut le due d'Aquitaine, qui, touché de compassion pour le jeune orphelin et charmé des grâces de l'enfant, lui voua dès lors toute son affection, et, le pressant tendrement entre ses bras, le traita désormais comme son fils. CÕétait vers 630. Le jeune Viance fut aussitôt admis à suivre avec Barontus, fils du due, les leçons du diacre Hérimbert, qui nous a transmis la vie de son élève. À l'école de son vertueux précepteur, il fit de rapides progrès dans les lettres humaines et divines; ses qualités supérieures et ses rares talents intellectuels lui acquirent bientôt l'admiration de tous; il n'était encore qu'un enfant et il avait déjà la maturité d'un vieillard.
Beraldus, obligé d'aller à Cahors, une des villes de son gouvernement, se fit accompagner de sa famille et des principaux officiers de sa maison; le jeune Viance fut du voyage.
Le due fut reçu avec honneur par l'évêque saint Didier, qui l'invita à sa table. Pendant le repas, son pupille fut chargé de faire la lecture; il s'en acquitta avec tant de grâce et d'aisance que le saint hiérarque conjura le duc de lui laisser, pour l'attacher à son Église, un sujet si plein d'espérance. Beraldus céda aux instances de Didier, malgré l'opposition de son fils et de son épouse, et son jeune protégé passa sous la juridiction de l'évêque. Il fut aussitôt admis à l'école épiscopale de Cahors, oÙ il se distingua comme il l'avait déjà fait sous la conduite du diacre Hérimbert, et reçut l'ordre de lecteur.
Jusqu'ici, Viance n'a vu, pour ainsi dire, que le beau côté de la vie; jusqu'à la mort de Beraldus, il vécut heureux sous la protection toute particulière de la Providence. La mort du duc fut le commencement de la vie crucifiée de notre saint; car aussitôt Barontus, réclama Viance en vertu des droits qu'il possédait sur lui, et pour le maintien desquels il avait autrefois protesté. L'évêque et son élève se résignèrent en présence de la force, non sans verser des larmes, car tous deux pressentaient que l'épreuve serait dur et difficile pour celui qui allait tomber aux mains d'un barbare cruel et capricieux.
Viance prit le chemin du château, et, étouffant dans son coeur les répulsions de la nature, il se jeta aux pieds du duc et lui demanda humblement ses ordres. Sans autre préambule, ce seigneur, peu touché de cet acte de soumission et d'humilité, lui assigna pour emploi la surveillance des esclaves employés au service des écuries, dont les principales se trouvaient à Nantiniacum, en Anjou, quoique le duc demeurât alors à Poitiers. Viance se rendit donc au pays qui l'avait vu naître pour y remplir son office; il y mit tous ses soins. Après avoir vaqué à ses devoirs indispensables, il allait puiser dans la prière et les pieuses lectures la force de supporter les ennuis et les persécutions de ce triste exil. Lui, qui était la charité, la patience, la douceur même, eut à supporter les injures, les moqueries, et même les coups soit de la part de son maître violent et capricieux, soit de la part des esclaves attachés au même service que lui et qui avaient ordre de ne point l'épargner; et ils le maltraitaient d'autant plus volontiers qu'ils étaient jaloux de ses belles qualités et de son éducation si brillante. Viance n'en continuait pas moins sa vie de piété et de dévouement; il avait des entrailles de père pour tous les membres souffrants de Jésus Christ, visitant les malades, nourrissant ceux qui avaient faim, donnant à tous ce dont ils avaient besoin et presque toujours aux dépens de son nécessaire; car, au milieu des rigueurs de l'hiver, il allait jusqu'à se dépouiller de ses vêtements, obligé, dans cet état de nudité, de prendre son repos sur la paille de l'écurie avec les animaux confiés à sa garde ! Dieu l'en récompensa par les consolations intérieures qu'il lui envoya. Mais quelques envieux ne purent souffrir cette façon de vivre : c'était une censure de la leur et un juste reproche de leurs dérèglements. Les aumônes de notre saint devinrent des prodigalités et des abus de confiance, ses prières et ses veilles, des complots et des désordres. Tout fut rapporté dans ce sens à Barontus, qui ajouta foi à ces calomnies et manda immédiatement l'accusé. «Qu'avez-vous fait, lui dit-il, des vêtements que je vous ai donnés ? Êtes-vous si dépourvu de raison que de tout donner sans réserve pour endurer le froid et la faim et me faire passer pour un bourreau ?» «Seigneur, répondit le serviteur de Dieu, si j'ai nourri ceux qui avaient faim, si je me suis dépouillé en faveur de ceux qui étaient nus, c'est parce que j'appréhende les terribles jugements de Dieu et que je crains sans cesse ce reproche que le Fils de l'Homme fera aux réprouvés qui n'auront point eu compassion des malheureux : Allez, maudits, au feu éternel; vous le méritez justement; car j'ai eu faim en la personne des pauvres et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif et vous ne M'avez pas donné à boire; j'ai été nu et vous n'avez pas couvert ma nudité».
Une réponse si ferme et si courageuse désarma le duc; et dans le premier mouvement de son admiration, dit le diacre Hérimbert, il se dépouilla de ses riches vêtements, ôta ses souliers et son baudrier d'or, et les donna à Viance. Il lui fit néanmoins une défense très expresse de ne plus rien donner. L'homme de Dieu accepta avec respect et reconnaissance; mais les conditions imposées à sa charité étaient trop dures pour être longtemps observées. Dès le lendemain, ayant rencontré deux pauvres mal vêtus, il oublia les recommandations du duc et partagea entre les deux infortunés ce qu'il avait reçu de Barontus. Celui-ci en fut bientôt instruit et demanda à Viance ce qu'il avait fait de ses riches vêtements. «J'ai rencontré hier, répondit le saint, deux pauvres presque nus et je me suis rappelé cette parole du Sauveur : Que celui qui a deux robes en fasse part à celui qui n'en a pas.» «Mais, dit le duc en colère, ne vous ai-je pas défendu de donner quoi que ce soit ? Je ne vous ai confié que le soin des valets et des chevaux.» «Seigneur, répliqua Viance, voyez si tout ce qui est entre mes mains n'est pas dans un état prospère. Mais est-ce donc un crime d'avoir autant de sollicitude pour nourrir les pauvres que pour engraisser les bêtes de somme ?»
Cette fois, le duc, irrité, renvoya notre saint à Nantiniacum, en lui réitérant la défense de s'occuper d'autre chose que des écuries et des valets. Au fond de son âme, cependant, il était touché de la conduite de son serviteur et avait en lui une grande confiance. L'occasion d'en donner la preuve ne tarda pas à se présenter.
Il y avait dans le voisinage de Nantiniacum un riche seigneur intimement lié avec Barontus, qui avait promis d'unir sa fille Sensa avec Ménelé, fils de ce seigneur. Les deux enfants avaient été fiancés par leurs parents. Mais l'un avait voué sa virginité à Dieu, et Sensa avait des pensées supérieures à celles de la terre. Viance était dans les secrets de l'un et de l'autre. La veille même des noces, on dit que Ménelé s'était enfui secrètement du manoir paternel. Encore sous le coup de cette pénible émotion, Barontus apprit que sa fille bien-aimée ainsi que la soeur et la mère de Ménelé, s'étaient réfugiées dans les déserts de l'Auvergne, pour y vivre dans la solitude. Cette nouvelle l'affligea extrêmement et l'irrita si fort qu'il résolut de poursuivre immédiatement les deux nouveaux convertis pour les ramener à Nantiniacum. Arrivé à l'abbaye de Menat, que Ménolé venait de relever de ses ruines, il trouve sa fille et celui qui devait être son gendre. À bout de prières et de menaces, il lève sur Ménelé une main audacieuse. À l'instant son bras se paralyse comme celui de Jéroboam pour avoir attenté à la personne d'un prophète. Honteux, mais toujours irrité, le duc pria Viance d'intercéder pour lui, et les deux hommes de Dieu s'étant mis en prières, le bras perclus reprit incontinent sa première vigueur. Barontus, tout à la fois épouvanté et reconnaissant, offrit à Dieu pour les pieux solitaires, toutes les richesses et les possessions destinées en dot à sa fille Sensa, et, pour perpétuer le souvenir du bienfait inestimable dont il avait été l'objet, il voulut bâtir une église à Avelca-Curta, dans un lieu qu'on appelle aujourd'hui Saint-Viance. Ayant reçu de Rusticus, évêque de Limoges, les reliques nécessaires, il les fit porter à la nouvelle église par Vincentien. Celui-ci, en revenant de sa mission, rencontra un solitaire de ses amis qui le pria d'accepter l'hospitalité dans sa cellule; il accepta et y passa la nuit. Le duc, irrité de son retard, et n'écoutant aucune raison, lui donna au visage des coups si violents, que la sang en jaillit en grande abondance jusque sur le sol. Un étranger nommé Donat, qui connaissait la sainteté de Vincentien et avait été témoin de son admirable patience, recueillit ce sang le mieux qu'il put et l'emporta dans son pays, où il le déposa dans une chapelle qu'il fit bâtir à cet effet
Barontus quitta le Limousin pour retourner à Poitiers, ordonnant à son serviteur d'aller reprendre sa charge à Nantiniacum. Par une bizarrerie inexplicable à une autre époque qu'en ces temps barbares, il lui fit encore une fois présent de riches habits, à la condition quÕil les porterait et les conserverait pour lui-même. Les gentilshommes de la suite du duc firent de même pour reconnaître les services de Vincentien. Celui-ci ne s'était point obligé à les garder et, le lendemain de son arrivée, sa charité lui faisait donner aux pauvres tous ces beaux vêtements, à la réserve d'un seul qui était le plus mauvais et qu'il gardait pour lui.
Le duc étant venu à Nantiniacum, et trouvant son palefrenier en si pauvre équipage, lui demanda avec colère raison de sa conduite et ce qu'il avait fait de ses robes précieuses : «Elles ne courent aucun risque, répondit le saint, de la terre la main des pauvres les a transportées au ciel dans les trésors de Dieu». Barontus ne se possédait plus de colère : il reprocha à Viance d'avoir suggéré à sa fille de se retirer dans la solitude et de mépriser ses ordres. En même temps il le chassa de sa maison et commanda à ses officiers de ne lui donner ni nourriture ni asile, afin qu'il couchât sur la terre nue exposé à toutes les intempéries de l'hiver. Dieu n'abandonna pas son serviteur et lui accorda plus d'une fois sa protection miraculeuse.
La chasteté de Viance ne brilla pas d'un moindre éclat que sa charité et son amour des souffrances. Délivré d'une persécution pour en subir une autre, il fut rappelé par le duc qui avait eu l'idée de le marier. Il refusa énergiquement la main de celle qu'on lui présentait et voulut sortir; mais Barontus, de plus en plus irrité de son opposition, le fit cruellement frapper et jeter fans un cachot infect. Le lendemain il renouvela ses infructueuses tentatives. Outré de cette nouvelle défaite, le tyran s'arma lui-même d'un bâton et en donna sur l'épaule du bienheureux des coups si violents que l'os en fut fracassé; puis il le renvoya dans sa prison. Le saint souffrit tout avec patience, mais non sans inquiétude sur les dispositions de son maître qui pouvait user de violence et de brutalité pour l'union si redoutée; c'est pourquoi il résolut de prendre la fuite. Pendant qu'il errait à l'aventure, il rencontra un serviteur de Dieu nommé Ambroise, qu'il avait connu autrefois. Ils se racontèrent leurs épreuves et se retirèrent ensemble dans une forêt profonde sur les bords de la Vienne, pour y vivre dans la prière et dans la solitude. Dieu ne leur permit pas de jouir longtemps de ce bonheur. Ambroise retourna à Cahors, dont il était évêque, et d'où un peuple ingrat l'avait chassé. En chemin, il vit au haut d'un chêne l'ennemi de notre salut sous la figure d'un pêcheur qui jetait en terre un hameçon. «Eh quoi ! dit saint Ambroise, tu pêches en ce lieu sec comme s'il y avait des eaux.» «Je pêche, lui répondit l'esprit de mensonge, en tous lieux et en tout temps,je prends des grands et des petits; mais il y a quarante ans que je pêche pour prendre Vincentien.» «Tu perds ta peine et ton temps, lui dit Ambroise, puisque dès ses plus jeunes années il sert Dieu sans tache et sans souillure, et il se gardera bien de tomber dans tes filets».
Ambroise continua sa route vers Cahors, puis alla finir ses jours dans un village du Berry, qui porte aujourd'hui son nom, dans le département du Cher.
Viance était demeuré dans sa cellule, lorsque tout à coup un ange se présenta à lui : «Viance, lui dit-il, demain Barontus doit venir chasser en ce lieu, à dessein de t'en retirer; mais ne crains rien, sois fort et courageux dans cette lutte; Dieu sera avec toi et te fera bientôt jouir de la récompense due à tes triomphes». Barontus vint en effet dans la forêt du Limousin où était Viance; une partie de sa meute se précipita dans la cellule du saint en bondissant de joie et vint lui lécher les mains et les pieds. Un des chasseurs allait le saisir et l'emmener à son maître; comme il étendait la main, son bras se dessécha. Barontus, effrayé de ce nouveau miracle, oublie ses projets de vengeance et supplie Vincentien de guérir son officier.
Le serviteur de Dieu répondit que le temps n'était pas encore venu, mais que, le jour de sa mort, il espérait obtenir sa guérison. Notre saint alors se rendit à Rouffiac, une des villas du duc. Chemin faisant, il rencontra une troupe de chevaux qui paissaient sous la conduite de plusieurs esclaves de Barontus; au nom de son ancienne autorité il leur commanda de le suivre jusqu'au lieu où il devait être enseveli : ils obéirent. À peine arrivé, Viance fut averti par révélation de sa mort prochaine. «Tes prières et tes aumônes, lui dit l'envoyé céleste, sont montées jusqu'au trône de Dieu, comme un parfum délicieux; samedi prochain, à la huitième heure du jour, tu t'endormiras dans la paix du Seigneur». Le saint évêque de Limoges, Rusticus, eut la même vision avec ordre de se rendre auprès de Vincentien; il y arriva pour lui administrer les derniers sacrements.
Quand les habitants de Rouffiac apprirent que notre bienheureux venait au milieu d'eux, ils allèrent au-devant de lui pour lui faire cortège; Barontus avait déjà quitté ce village. Durant les quelques jours qui lui restaient encore, Viance ne s'occupa plus que du ciel, toutes ses pensées et ses aspirations étaient là.
Enfin, le dernier jour étant proche, il reçut le Pain des Anges en prononçant ces belles paroles : «Mon Seigneur et mon Créateur, mon Sauveur et mon tout, je remets mon âme entre vos mains». En achevant ces mots il expira. C'était le 2 janvier, un samedi de l'an 667 ou 674. Alors l'évêque Rusticus, accompagné de plusieurs prêtres, célébra l'office ordonné par l'Église à la mort de ses enfants; une grande multitude de peuple y était accourue pour honorer la dépouille mortelle de l'humble palefrenier, et Dieu fit éclater sa bonté et sa puissance par plusieurs guérisons miraculeuses, glorifiant ainsi son fidèle serviteur et récompensant la foi de ceux qui l'invoquaient au nom du bienheureux Viance.
Cependant le prêtre Savinien, chargé de la construction de l'église que le duc voulait bâtir à Avelca-Curta, était averti par un ange de la mort de son saint ami; l'envoyé céleste lui ordonna d'envoyer chercher le corps de Vincentien et de l'ensevelir honorablement dans cette église. Savinien se rendit aussitôt à Rouffiac et fit connaître à Rusticus l'objet de son voyage; tous deux alors firent part à Barontus des ordres que le ciel lui-même avait donnés. Le duc se réjouit d'une pareille faveur pour lui et son église, et supplia les deux serviteurs de Dieu de demander par les mérites de Viance la guérison de son officier qui ne fut délivré de son infirmité qu'après avoir suivi le corps du saint au lieu de sa sépulture. Les restes vénérés du confesseur avaient été placés sur un char attelé de deux chevaux qu'on ne put faire avancer malgré tous les efforts. Le prêtre Savinien se rappela un trait analogue du livre des Rois (cf. 1 Rois 6), proposa d'atteler deux vaches qui nourrissaient leurs petits et d'abandonner la direction du chariot à la conduite de ces animaux qui prirent avec précipitation le chemin d'Avelca-Curta. Vers la milieu de la route on s'était arrêté pour prendre un peu de repos et de nourriture; un ours, sortit tout à coup de la forêt voisine, se jeta sur l'une des vaches qui paissaient et l'étrangla. Rusticus et Savinien ne furent point effrayés de cet accident; ce dernier, plein de confiance en Dieu, s'avança vers la forêt et s'adressant au ravisseur : «Au nom de Jésus Christ et de saint Viance, lui dit-il, sors de ta retraite et viens remplir l'office de la bête que tu as fait mourir». À cet ordre appuyé sur l'autorité du ciel, l'ours obéit et vint se placer sous le joug, où il fut attaché jusqu'à Avelca-Curta; il ne s'éloigna qu'après avoir reçu la bénédiction de l'évêque Rusticus. D'innombrables guérisons s'opérèrent dans la nouvelle église sanctifiée par la présence du saint confesseur. Barontus ne demeura pas insensible à toutes ces faveurs auxquelles il avait part, et fournit aux frais nécessaires à l'achèvement de l'édifice et à son ornementation. Dédiée d'abord sous le vocable de notre Souveraine, elle prit ensuite le nom de Viance qui y opérait tant dé miracles.
Avelca-Curta subit le même changement que l'église. Saint-Viance est aujourd'hui un bourg d'environ treize cents âmes, au diocèse de Tulle. Les habitants se montrent très jaloux de l'honneur de leur saint patron dont les reliques ont pu être sauvées en grande partie pendant la révolution. L'abbaye de Solesmes possède l'os du bras fracassé par Barontus.