HOMÉLIES SUR DAVID ET SAÜL
 
AVANT-PROPOS 

Ces trois homélies sont de la même année 387 que les discours précédents, comme on peut le conclure du commencement de la première. Chrysostome dit en cet endroit qu'il a dernièrement parlé du débiteur des dix mille talents et montré combien le souvenir des injures est un grand mal. Or, nous l'avons établi déjà, l'homélie dont il parle est bien de l'année 387, où pendant tout le Carême il était revenu sur l'habitude des jurements. Le sujet de cette homélie, qui n'est autre que le pardon des injures, l'orateur le poursuit dans les trois suivantes, mais avec tant de force et de pathétique, qu'il arrache des larmes à ses auditeurs et qu'il parait avoir amené les habitants d'Antioche à aimer leurs ennemis, de même que naguère il les avait détournés de l'habitude des jurements.
Traduction de
J. Bareille

1867