OFFICE DE LA PROTHESE

Le moment de célébrer la divine liturgie étant venu, le prêtre et le diacre sont prendre la bénédiction de l'évêque s'il est présent, sinon ils s'inclinent devant son siège.

Puis ils se rendent devant les portes du sanctuaire encore fermées et commencent la récitation des prières initiales, en faisant trois inclinaisons, ils disent :

 

Le prêtre - Le diacre :

O Dieu soit propice et aie pitié de moi, pécheur.

Le diacre :

Bénis, maître.

Le prêtre :

Béni soit notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours et aux siècles des siècles.

Le diacre :

Amen.

Roi du ciel, Consolateur, Esprit de Vérité, Toi qui es partout présent et qui remplis tout, Trésor des bons et donateur de vie, viens et demeure en nous, purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, Toi qui es Bonté.

Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous ! (3 fois)

Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit, et maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen!

Toute sainte Trinité, aie pitié de nous, Seigneur, remets nos péchés. Maître, pardonne nos iniquités. Saint, visite et guéris nos infirmités, à cause de ton Nom.

Kyrie eleison. (3 fois)

Gloire ... et maintenant...

Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton Règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain substantiel, et remets-nous nos dettes, comme nous remettons à nos débiteurs et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du malin.

 

Le prêtre :

Car à Toi appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen !

Aie pitié de nous Seigneur, aie pitié de nous, car nous sommes pécheurs et manquons de défense. Et c'est à Toi notre Maître que nous adressons nos supplications, aie pitié de nous.

 

Le diacre :

Gloire au Père, au Fils et au saint Esprit.

Seigneur, aie pitié de nous, car en Toi nous nous confions. Ne t'irrite pas contre nous et ne te souviens pas de nos iniquités. Regarde-nous dans ta Miséricorde et délivre-nous de nos ennemis. Car Tu es notre Dieu et nous ton peuple, tous l'oeuvre de tes Mains et c'est ton Nom que nous invoquons.

 

Le prêtre :

Et maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen !

Ouvre-nous la porte de ta tendresse, Enfantrice bénie de Dieu. En espérant en toi, nous ne serons pas égarés mais délivrés des périls car tu es la protection des chrétiens.

 

Le diacre :

Kyrie eleison. (12 fois)

 

Puis ils s'approchent de l'icône du Christ, font 3 inclinaisons, baisent l'icône et disent:

 

Le prêtre - Le diacre :

Nous vénérons ton icône immaculée, ô Toi qui es Bonté, en demandant le pardon de nos fautes, Christ notre Dieu. C'est volontairement que dans ta Chair tu as daigné monter sur la Croix afin de délivrer de la servitude de l'ennemi ceux que tu as créés. Aussi, nous crions à Toi avec actions de grâces : Tu as tout rempli de joie, ô notre Sauveur, en venant sauver le monde.

 

Ils s'approchent de l'icône de la Mère de Dieu, font trois inclinaisons, baisent l'icône, et disent :

Le prêtre - Le diacre :

Tu es la source de la miséricorde, ô Enfantrice de Dieu, rends-nous dignes de compassion. Jette tes regards sur le peuple et montre, comme toujours, ta puissance. Remplis de confiance, nous te disons comme jadis Gabriel, le chef des Incorporels : Salut pleine de grâce !

 

Ils s'approchent de l'icône du Précurseur, font trois inclinaisons, baisent l'icône, et disent :

 

Le prêtre - Le diacre :

La mémoire du juste doit être exaltée. Mais à toi, Précurseur, suffit le témoignage du Seigneur. En vérité, tu es le plus vénérable de tous les prophètes. Toi qui fus digne de baptiser dans les ondes Celui que tu prêchais. Après avoir combattu pour la vérité, tu es allé chez Adès annoncer le Dieu apparut dans la chair, Celui qui ôte le péché du monde et nous donne sa grande Pitié.

 

Ensuite, ils vénèrent les autres icônes de l'iconostase. Ils reviennent devant les portes saintes, la tête découverte et inclinés.

 

Le diacre : (à voix basse)

Prions le Seigneur !

 

Le prêtre :

Seigneur, étends ta Main du haut de ta sainte demeure et donne-moi la force de Te servir, afin que me tenant sans reproche devant ton redoutable autel, je puisse célébrer le sacrifice non-sanglant. Car à Toi appartiennent la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amen !

 

Ils se couvrent la tête.

Le diacre :

Gloire... et maintenant...

Kyrie eleison, Kyrie eleison, Kyrie eleison.

Au Nom du Seigneur, père bénis !

 

Le prêtre bénit :

Que (Celui qui est ressuscité de morts) le Christ notre Dieu véridique, par les prières de sa toute pure Mère, par la puissance de la vénérable et vivifiante Croix, l'intercession des puissances incorporelles célestes et vénérables, par les supplications de l'illustre prophète, précurseur et baptiste Jean, des saints, des illustres et glorieux apôtres, des saints et victorieux martyrs, de nos pères vénérables et théophores, de saint Jean Chrysostome, archevêque de Constantinople, des saints et justes ancêtres de Dieu, Joachim et Anne, de saint ... (le saint du jour) dont nous célébrons la mémoire et de tous les saints, aie pitié de nous et nous sauve, Lui qui est bon et Ami de l'homme.

 

Ils saluent l'assemblée et entrent par le sanctuaire, l'un par la porte de droite, et l'autre par celle de gauche, en disant :

Le prêtre - Le diacre :

J'entrerai dans ta sainte maison, animé de ta crainte, et j'adorerai dans ton temple saint.

Le prêtre baise l'évangile et l'autel, le diacre l'autel seulement. Puis chacun d'eux prend ses ornements sacrés.

 

Le diacre (Présentant ses ornements au prêtre) :

Bénis, seigneur, ma dalmatique et mon étole.

 

Le prêtre :

Béni soit notre Dieu, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen!

 

Puis, il bénit ses propres ornements en répétant la même formule. En revêtant l'aube, ils disent :

 

Mon âme se réjouit dans le Seigneur car Il me revêt d'un vêtement de salut, Il m'entoure de la tunique de joie. Il a posé sur ma tête une couronne comme pour un fiancé, Il m'a orné comme une fiancée, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.

 

Le diacre baise son étole et la place sur l'épaule gauche. Le prêtre bénit la sienne, s'en revêt en disant :

 

Béni soit notre Dieu qui répand sa Grâce sur ses prêtres comme l'huile répandue sur la tête, descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron, jusqu'au bord de son vêtement.

 

Puis il bénit sa ceinture, s'en revêt en disant :

Béni soit notre Dieu qui me revêt de force, qui me rend ma voie pure, en tout temps maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen !

En revêtant sa manchette droite, il dit :

Ta Droite, Seigneur, s'est glorifiée dans la force, elle a brisé tes ennemis. Dans la plénitude de ta Gloire, Tu as anéanti tes adversaires.

 

Puis la gauche :

Tes Mains m'ont formé et créé, instruis-moi et j'apprendrai tes commandements.

 

Le diacre fait la même chose en revêtant ses manchettes.

 

Si le prêtre est revêtu de quelque dignité ecclésiastique, il prend l'hypogonation, le bénit et s'en revêt en disant :

Ceins ton glaive sur ta cuisse, ô Puissant. Dans ta Splendeur et ta Beauté assujetties, marche et règne à cause de ta Vérité, de ta Douceur et de ta Justice. Ta Droite te conduira admirablement, en tout temps, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen!

 

Ensuite, il bénit la chasuble, s'en revêt en disant :

Tes prêtres, Seigneur, se revêtiront de justice et tes saints se réjouiront, en tout temps, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen !

 

Puis tous deux vont au lavabo se laver les mains :

Je laverai mes mains parmi les innocents et je ferai le tour de ton autel, Seigneur, afin d'entendre tes Louanges et raconter toutes tes Merveilles. Seigneur, j'ai aimé la beauté de ta maison et le lieu où réside ta Gloire. Mes pieds se tiendront fermes dans le droit chemin et je Te bénirai dans l'assemblée des fidèles.

En s'aprochant de la proscomèdie, ils font trois métanies et disent :

Béthéem prépare-toi, car Eden est ouvert à tous. Ephrata apprete-toi, car dans la grotte, l'Arbre de vie va naître de la Vierge. Son sein est devenu un paradis spirituel où pousse le Fruit divin. En le mangeant nous vivrons et nous ne mourrons pas comme Adam, car le Christ naît pour relever l'image déchue.

 

PRÉPARATION DES ÉLÉMENTS

 

Ensuite, ils se rendent à l'autel de la prothèse où ils s'inclinent par trois fois disant :

 

Le prêtre - Le diacre :

Ô Dieu, sois propice à moi, pécheur, aie pitié de moi.

 

Le prêtre ajoute en élevant le pain avec la lance devant le front :

Tu nous as racheté de la malédiction de la loi par ton Sang précieux, cloué sur la Croix et percé de la lance, tu as fait jaillir pour les hommes l'immortalité, ô notre Sauveur, gloire à Toi !

 

Ensuite le prêtre prend la lance de la main droite et fait avec la lance trois fois un signe de croix sur le pain en disant chaque fois :

En mémoire de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ.

 

Le diacre : Bénis, maître.

 

Le prêtre :

Béni soit notre Dieu, en tout temps maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen !

 

Le diacre , avec son étole dans la main droite :

Prions le Seigneur.

 

Le prêtre, enfonçant la lance du côté droit de l'empreinte gravée sur le pain.

Comme une brebis, Il a été conduit à la boucherie.

 

Le diacre : Prions le Seigneur.

 

Le prêtre entaille le côté gauche de l'empreinte en disant :

Comme un Agneau sans tache devant celui qui le tond, Il n'ouvre pas la bouche.

 

Le diacre : Prions le Seigneur.

 

Le prêtre (partie supérieure) : Dans son Humiliation, son jugement a été exalté.

 

Le diacre : Prions le Seigneur.

 

Le prêtre (partie inférieure) : Qui racontera sa Génération ?

 

Le diacre : Enlève, maître.

 

Le prêtre introduit en biais la lance du côté droit de la parcelle et enlève celle-ci qui prend le nom d'Agneau, en disant :

Car sa vie a été enlevée de terre.

Il place l'Agneau sur le disque, en position renversée, c'est-à-dire l'empreinte au-dessous.

 

Le diacre : Immole, maître.

 

Le prêtre fait une entaille assez profonde en forme de croix dans le pain, pour faciliter la fraction au moment de la communion, et dit :

L'Agneau de Dieu est immolé, Celui qui ôte le péché du monde, pour la vie et le salut du monde.

 

Il retourne l'Agneau de manière à avoir l'empreinte au-dessus.

 

Le diacre : Perce, maître.

 

Le prêtre :

Étant crucifié, ô Christ, la tyrannie fut abolie, la puissance de l'ennemi foulée aux pieds car ce n'est ni un ange ni un homme qui nous a sauvés mais Toi Seigneur, gloire à Toi.

 

Le prêtre perce le pain avec la lance du côté droit, au-dessous des initiales I.C., disant :

Un des soldats lui perça le côté de sa lance. Aussitôt il en sortit du sang et de l'eau, celui qui l'a vu en rend témoignage et son témoignage est vrai.

Pendant ce temps le diacre verse dans le calice du vin et de l'eau et dit au prêtre :

Bénis, maître, la sainte union.

 

Le prêtre :

Bénis soit l'union de tes saints, en tout temps, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen!

 

On ouvre le calice avec un voile plié.

Le prêtre prend alors le second pain et dit :

En l'honneur et à la mémoire de notre glorieuse souveraine, l'Enfantrice de Dieu et toujours Vierge Marie, par l'intercession de laquelle, reçois Seigneur, ce sacrifice à ton autel céleste.

 

Et il détache une parcelle triangulaire qu'il place à droite de l'Agneau en disant :

La Reine s'est tenue à ta droite vêtue d'un vêtement d'or varié.

 

Puis il détache une première petite parcelle qu'il place à gauche de l'Agneau en disant :

En l'honneur et à la mémoire des très grands archanges Michel et Gabriel et de toutes les puissances célestes et incorporelles.

Toujours du même pain, il détache une seconde parcelle, qu'il place sous la première :

Du vénérable et glorieux prophète, précurseur et baptiste Jean, des saints et glorieux prophètes Mooese et Aaron, Elie et Elisée, David, Isaoee, des trois saints adolescents, de Daniel le prophète et de tous les saints prophètes.

Puis une troisième qu'il place sous la seconde :

Des saints, glorieux et illustres apôtres Pierre et Paul, des douze et des soixante-dix et de tous les apôtres.

Il prélève une parcelle, qu'il place à côté de la première, commençant ainsi une nouvelle rangée :

De nos pères dans les saints, grands hiérarques et docteurs universels, Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome, Athanase et Cyrille, Nicolas de Myre, Martin de Tours, Irénée de Lyon et de tous les saints hiérarques.

Pour la cinquième parcelle, il mentionne :

Du saint apôtre, protomartyr et archidiacre Étienne, des grands et glorieux martyrs Démétrius, Georges, Théodore, Maurice et de tous et de toutes les martyrs.

Puis il détache une sixième parcelle :

De nos pères saints théophores Antoine, Euthyme, Sabbas, Onuphore, Athanase de l'Athos, Cassien, Benoît et de tous et de toutes les vénérables ascètes.

Puis il détache la septième parcelle commençant ainsi une troisième rangée :

Des saints et thaumaturges anargyres Côme et Damien, Cyr et Jean, Pantéléimon et Hermoläos et de tous les saints anargyres.

Pour la huitième parcelle, il mentionne :

Des saints et justes ancêtres de Dieu, Joachim et Anne, de saint É (celui ou ceux du jour) dont nous célébrons la mémoire et de tous les saints, par les prières desquels Dieu veuille nous visiter.

Enfin, il enlève la neuvième parcelle qu'il place sous la seconde de la troisième rangée en disant :

De notre père dans les saints, Jean Chrysostome, archevêque de Constantinople.

 

Le prêtre détache une parcelle et dit :

Souviens-toi, Seigneur, Ami de l'homme, de tous l'épiscopat orthodoxe, de notre archevêque É , du vénérable ordre des prêtres, du diaconat en Christ, et de tout l'ordre sacré (dans les monastères on ajoute : de notre higoumène É), de nos frères et concélébrants, prêtres et diacres, et de tous nos frères que tu as invités à ta Communion, par ta Miséricorde, Seigneur, plein de Bonté.

 

Après avoir enlevé une parcelle pour chaque mention ci-dessus, et qu'il a placée au-dessous du saint pain, il fait mémoire de l'évêque qui l'a ordonné s'il est vivant et de tous les vivants pour lesquels il veut prier. Pour chaque nom, il détache une infime parcelle.

En mémoire et pour la rémission des péchés des bienheureux fondateurs de cette sainte église (ou de ce saint monastère)

 

Ensuite, il fait mémoire de tous les défunts pour lesquels il veut prier, de l'évêque qui l'a ordonné, s'il est mort, puis il ajoute :

De tous nos pères et frères orthodoxes qui se sont endormis dans l'espoir de la résurrection et de la vie éternelle, et dans ta Communion, Seigneur Ami de l'homme.

 

Il ajoute les commémorations du diacre. Et il termine en détachant du pain une dernière parcelle :

Souviens-toi, Seigneur, de mon indignité et pardonne toutes mes fautes volontaires et involontaires.

 

ENCENSEMENT

 

Le diacre met de l'encens dans l'encensoir et dit au prêtre :

Bénis, maître, l'encens. Prions le Seigneur.

 

Le prêtre récite la prière de l'encens :

Nous t'offrons l'encens, ô Christ notre Dieu, comme un parfum de spirituelle suavité, reçois-le à ton autel céleste et envoie-nous en échange la grâce de ton saint Esprit.

 

Le diacre : Prions le Seigneur. Affermis, maître.

 

Le prêtre encense l'étoile et la place au-dessus du saint pain sur la patène.

L'étoile vint et s'arrêta au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant.

 

Le diacre : Prions le Seigneur. Orne, maître.

 

Le prêtre fait encenser le premier voile qu'il tient dans ses mains, par le diacre, et en couvre la patène en disant :

Le Seigneur a régné, Il s'est revêtu de beauté. Le Seigneur s'est revêtu de force, il s'est ceint. Il a établi l'univers qui ne sera pas ébranlé. À ta maison, Seigneur, convient la sainteté en la longueur des jours.

 

Le diacre : Prions le Seigneur. Couvre, maître.

 

Le prêtre fait encenser le second voile dont il couvre le calice :

Ta Vertu, ô Christ, a couvert les cieux et la terre est pleine de ta louange.

 

Le diacre : Prions le Seigneur. Abrite, maître.

 

Le prêtre fait encenser le troisième voile appelé aër et en couvre à la fois le calice et la patène :

Couvre-nous à l'ombre de tes ailes, éloigne de nous tout ennemi et adversaire, rends notre vie paisible, Seigneur aie pitié de nous et du monde qui est tien et sauve nos âmes, Toi qui es bon et Ami de l'homme.

 

Puis il prend l'encensoir, encense la prothèse par trois fois en disant :

Tu es béni, ô notre Dieu, Toi qui l'as ainsi voulu, gloire à Toi !

 

À chaque fois le diacre répond :

En tout temps, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen !

 

Tous deux baisent les saints dons. Le diacre prend l'encensoir et dit :

Sur la prothèse des saints dons, prions le Seigneur.

 

Le prêtre récite la prière de la prothèse :

Ô Dieu, notre Dieu, Toi qui as envoyé le pain céleste, nourriture du monde entier, notre Seigneur Dieu Jésus Christ, notre Sauveur et notre Rédempteur, notre Bienfaiteur, bénis toi-même cette prothèse et reçois-la à ton autel céleste. Souviens-Toi dans ta Bonté et ton Amour pour l'homme, de ceux qui l'ont offerte et de ceux pour qui ils l'ont offerte et garde-nous sans reproche dans l'accomplissement de tes divins Mystères. Parce qu'est glorifié ton Nom honorable et magnifique, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen !

 

RENVOI

 

Le prêtre :

Gloire à Toi, Christ notre Dieu, notre espérance, gloire à Toi !

 

Le diacre :

Gloire au Père, au Fils et au saint Esprit, et maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen !

Kyrie eleison. (3 fois)

Bénis, maître !

 

Le prêtre :

Que celui qui est né dans une grotte et fut enveloppé de langes (celui qui est ressuscité des morts le dimanche) le Christ notre Dieu véridique, par les prières de sa toute pure Mère, de notre père dans les saints Jean Chrysostome, archevêque de Constantinople et de tous les saints, aie pitié de nous et nous sauve car Il est bon et Ami de l'homme.

 

Le diacre : Amen!

 

Le prêtre :

Baisant le disque, le calice et la croix figurant sur l'aër dit :

- sur le disque :

Saint Dieu, le Père éternel,

- sur le calice :

Saint Fort, le Fils l'éternel,

- sur la croix :

Saint Immortel le très-saint Esprit, sainte Trinité, gloire à Toi !

 

Le diacre ensuite encense la prothèse, l'autel tout autour, en récitant les tropaires suivant :

Dans le tombeau, Tu étais avec ton Corps. En enfer avec ton Âme comme Dieu. Au paradis avec le larron. Sur le trône avec le Père et l'Esprit, ô Christ, Toi l'Infini qui remplit tout.

Gloire au Père, au Fils et au saint Esprit.

Plus resplendissant que les demeures royales, tel nous apparaît ton sépulcre, ô Christ, chambre nuptiale et source de notre résurrection.

Et maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen!

Salut, saint et divin tabernacle du Très Haut, car par toi ô Mère de Dieu est donnée la joie à ceux qui te chantent : bénie es-tu entre toutes les femmes, ô toute pure Souveraine.

 

Tout en récitant le psaume 50, le diacre encense le sanctuaire et à partir des portes royales, l'iconostase et l'église par deux fois.

 

Psaume 50

Aie pitié de moi, ô Dieu, selon ta grande Miséricorde, et dans ton immense Compassion, efface mon péché.

Lave-moi de plus en plus de mon iniquité, et de mon péché purifie-moi.

Car je connais mon iniquité, et mon péché est constamment devant moi.

Contre toi seul j'ai péché, et j'ai fait le mal sous tes Yeux.

Ainsi, Tu seras trouvé juste en tes paroles, et Tu seras vainqueur quand on Te jugera.

Vois : dans l'iniquité j'ai été conçu, et j'étais dans le péché quand ma mère m'a enfanté.

Mais Tu aimes la vérité : Tu m'as révélé les mystères et les secrets de ta Sagesse.

Tu m'aspergeras avec l'hysope et je serai purifié, Tu me laveras et je deviendrai plus blanc que la neige.

Tu me feras entendre des paroles de joie et d'allégresse, et ils exulteront, les os humiliés.

Détourne ta Face de mes péchés, efface toutes mes iniquités.

Crée en moi un coeur pur, ô Dieu, et renouvelle en ma poitrine un esprit droit.

Ne me rejette pas loin de ta Face, et ne retire pas de moi ton Esprit saint.

Rends-moi la joie de ton salut, et fortifie-moi par l'Esprit souverain.

J'enseignerai tes voies aux pécheurs, et les impies reviendront vers toi.

Délivre-moi du sang, ô Dieu, Dieu de mon salut, et ma langue exultera pour ta Justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta Louange.

Si Tu avais voulu un sacrifice, je Te l'aurais offert, mais Tu ne prends aucun plaisir aux holocaustes.

Le sacrifice qui convient à Dieu, c'est un esprit brisé; un coeur broyé et humilié, Dieu ne le méprise point.

Accorde tes Bienfaits à Sion dans ta Bienveillance, Seigneur, et que soient relevés les murs de Jérusalem.

Alors Tu prendras plaisir au sacrifice de justice, à l'oblation et aux holocaustes,

alors on offrira de jeunes taureaux sur ton Autel.

 

Le diacre revient dans le sanctuaire, encense de nouveau l'autel, le prêtre, dépose l'encensoir, se place à la droite du prêtre, devant l'autel, et inclinant la tête, il dit :

Bénis, maître !

 

Le prêtre :

Béni soit notre Dieu, en tout temps, et maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen !

 

Le diacre : Prie pour moi, maître saint.

 

Le prêtre : Que le Seigneur dirige tes pas en toute oeuvre bonne.

 

Le diacre : Souviens-toi de moi, maître saint.

 

Le prêtre :

Que le Seigneur se souvienne de ton diaconat dans son royaume, en tout temps, maintenant et toujours et aux siècles des siècles.

 

Le diacre : Amen.

 

Il baise l'autel, la main droite du prêtre et sort par la porte de gauche et se rend devant les portes saintes et inclinant la tête, il récite à voix basse, en même temps que le prêtre, les prières suivantes :

Le prêtre - Le diacre :

Roi du Ciel, Consolateur, Esprit de Vérité, toi qui es partout présent et qui remplis tout, Trésor des biens et Donateur de vie, viens et demeure en nous, purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, toi qui es Bonté.

 

Gloire à Dieu dans les hauteurs, et paix sur la terre, bienveillance parmi les hommes. (trois fois)

 

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange. (2 fois)

 

Le prêtre baise l'évangéliaire, la croix et l'autel et commence la divine Liturgie.